Résumé : Portrait de ma grand-mère, Manette, filmée pendant dix ans, du jour où elle m’a offert ma première caméra jusqu’à son enterrement. Pour la première fois, je n’ai pas pu faire le montage moi-même, trop éprouvée par la nature des images. C’est mon amie-monteuse Karine Pourtaud, grâce à qui j’ai débuté ma carrière d’assistante en Belgique, qui a brillamment pris en charge le montage. Anecdote: Karine a travaillé à partir des chutes (rushes non utilisés) du film. Monté sur son temps de vacances, j’avais préparé le projet Avid (nom du logiciel de montage) en mettant de coté toutes les scènes où j’étais présente à l’image. Karine a visionné ma sélection. Puis elle m’a demandé de partir pour la laisser travailler. Six jours plus tard, quand elle m’a montré le film, tel qu’il existe aujourd’hui, elle l’avait construit à partir de toutes les images et instants filmés que j’avais mis de côté. Il m’a fallu accepter de laisser le film devenir ce qu’il est : une conversation intime, unique et universelle sur l’amour, entre une grand-mère de cent ans et sa petite-fille.