Pauline Pallier

Expositions

Festival "Une salle sous les étoiles"

Exposition photographie - Pauline Pallier - Nîmes Juillet 2024

Cette exposition se déroule pendant le festival de cinéma en plein air Une Salle sous les étoiles à Nîmes. Mon ami Grégoire Sivan m’avait proposé de réfléchir à une installation photographique organisée en plusieurs thématiques, dans le site de la faculté de la ville située dans le fort Vauban.

Cette exposition vous propose un parcours photographique démarrant dès l’entrée sur une “forêt de gens qui font le festival”. Vous progressez ensuite vers le pont levis découvrant une série de photographies prises en été.

En descendant au bar dans les douves, vous découvrez un très grand format sur toile d’une photo de rue prise Place de la République à Paris. Progressant vers la salle de cinéma, une série de portraits de techniciens de l’image, vous accompagne dans le couloir voûté.

Rejoindre le Site du Festival “Une salle sous les étoiles” 2024 

Festival sous les etoiles 2024

Pont 

Catalogue

Grand format  86 x 118

Format exposition – Collage papier sur bois (en l’état) : 150€

Tirages argentiques 40×50
  • Tirage simple: 150 € 
  • Avec encadrement : 250 €
  • Tirages numériques 40×50
  • Tirage simple: 70 € 
  • Avec encadrement : 120 €

Me contacter : Contact Pauline Pallier 

NB: tirages possibles en tout autre format !

Couloir

Forêt

Parcours 

J’ai commencé la photo en faisant l’école buissonnière avec mon professeur de philo, Pierre Arnoux, qui m’a initiée à cette passion de manière ludique. Possédant un Minolta, j’enviais son Leica pour sa discrétion légendaire. Un grave accident m’a permis d’acquérir un Leica M6 grâce à l’assurance, mais j’avais honte de posséder un si bel appareil à seulement 18 ans. Cette culpabilité initiale liée au voyeurisme a évolué avec le temps. J’ai monté puis réalisé des documentaires qui m’ont aidée à trouver ma place entre la caméra, les sujets et moi. Je suis devenue à l’aise avec mon Leica et les interactions qu’il suscite, comprenant que le pire risque encouru est un simple refus

Mon contact avec les images animées est lié à ma profession de monteuse-réalisatrice, tandis que la photographie reste une pratique quotidienne. Elle exige une proximité avec  les gens et une instantanéité que je ne retrouve pas dans le cinéma, où je cherche davantage à préserver de la distance et du recul. Au fil du temps, apprendre à gérer l’échec a été crucial: en montage, on peut corriger à l’infini, mais en photo, l’erreur ne pardonne pas. Plus qu’un simple outil, mon Leica est un compagnon de route, sensible à certains motifs visuels et certaines lumières. Bien que le numérique m’ait attirée un temps, l’argentique me plaît pour sa richesse et l’attente créative qu’il implique, avec sa chimie unique et hasardeuse.

Les deux expositions

Le vrai du Faux

En mars 2017, j’ai organisé ma première exposition à la galerie Négatif Plus, à Paris. Je me suis plongée dans 25 années de photographies, que je n’avais jamais regardées. J’y ai trouvé un lien entre plusieurs moments, celui d’une “apparente réalité”, une illusion du vrai, notamment à travers plusieurs séries que j’avais réalisées en Belgique dans une fabrique de mannequins moulés sur des humains. Le lieu était incroyable, étrange, habité par des gens faux, froids, et très beaux. En redécouvrant ces images, j’ai bien senti qu’il y a en avait assez pour une seule expo. J’ai alors continué à chercher dans mes archives et je me suis vite aperçue de la récurrence de cette fausse réalité, d’une planche contact à l’autre. J’ai donc rassemblé les épreuves pour leur donner une cohérence de sens et de forme et 33 photos ont finalement été présentées.

Exposition Pauline Pallier & Gérard Delorme

Cette première expo ne correspondait pourtant pas vraiment à ma pratique de la photo au quotidien, plus spontanée et sur "le vif" du sujet. J'ai alors eu l'occasion de présenter quelque chose de plus personnel, des photos de gens comme j'aime les faire, tout en élargissant ma proposition en invitant un photographe et ami, Gérard Delorme, dont j'apprécie l'approche très différente de la mienne. Ainsi, le vide de ses paysages s'opposerait à mon trop-plein d'humains. Dans les derniers jours de préparation et de réflexion sur ce qu'est "une bonne photo", m'est venue l'idée de présenter des doubles cadres, avec "la bonne photo" d'un coté, et de l'autre, celle déclenchée juste avant ou après. Montrer ce moment où la situation qu'on regarde se met en place, mais pas tout à fait, où on interagit avec elle, avant qu'elle ne reprenne très rapidement son cours. J'ai voulu dévoiler ces petits ajustements, ces moments qu'on vole ou qu'on choisit d'affronter en face à face, en laissant aux spectateurs le soin de deviner/choisir laquelle des deux photos est la bonne.